L’Indépendant de Carcassonne et L’Arche de Margaux : L’Indépendant de Carcassonne du 11 septembre 2021, propose un article à propos de mon roman, L’Arche de Margaux.
L’indépendant de Carcassonne et L’Arche de Margaux : un très bel article paru dans L’Indépendant du 11 septembre, et repris dans les colonnes de La Dépêche le 12 septembre.
Je vous livre ci-dessous, l’intégralité de l’article que les lecteurs de L’Indépendant et ceux de La Dépêche ont pu découvrir dans les colonnes de leurs journaux préférés.
Carcassonne : quand une auteur héraultaise situe son roman à…La Cité
Avec « l’Arche de Margaux », Sylvette Faisandier fait de la Cité le principal théâtre de son récit. La romancière sera ce dimanche 12 septembre au salon du livre de Saint Polycarpe.
Il suffit parfois d’une atmosphère pour inspirer une histoire. Sylvette Faisandier a fait cette expérience un peu magique alors que sa fille suivait des études à Carcassonne. « Nous venions la voir à tour de rôle avec mon mari », raconte l’Héraultaise. Ces visites l’amenèrent aussi à arpenter la Bastide et la Cité, en solitaire. Des moments de fusion avec un lieu et une ambiance qui galvanisèrent son imaginaire.
L’écriture, Sylvette Faisandier s’y est mise un peu sur le tard. « J’ai toujours eu de l’imagination, mais je n’avais jamais sauté le pas », précise-t-elle. Le « déclic » survient en 2015, suite à une expérience personnelle qui la pousse à coucher son vécu sur le papier. Plusieurs retours l’incitent à poursuivre cet exercice littéraire, qui finira donc par communier avec Carcassonne. Déambulant dans cet environnement assez unique, l’auteure donne alors vie, déjà, à ses personnages. « Les gens autour devaient me prendre pour une folle, à parler toute seule en marchant ! » C’est ainsi in situ, en mouvement, que Sylvette Faisandier jette les grandes lignes de L’Arche de Margaux : comme une résidence littéraire qui ne dirait pas son nom.
Contre toute attente, cependant, ce cadre médiéval ne mène pas l’intéressée sur le terrain de la chevalerie, des mythes ou du fantastique. Le récit de ce roman se veut au contraire très contemporain, et résolument proche du terroir. « Il y en a un peu dans toutes mes histoires, explique-t-elle. J’ai besoin qu’elles prennent racine dans une région, un endroit, qui offrent un contexte aux personnages ». Margaux, l’héroïne, a ainsi grandi dans une vaste propriété viticole bordant Carcassonne. Une enfance heureuse, durant laquelle la fillette recueille toutes sortes d’animaux errants ou blessés… d’où le titre de l’œuvre. Pourtant, devenue jeune fille, on la retrouve exerçant un « boulot alimentaire » dans une brasserie de la Cité, loin de son rêve d’écrire des histoires pour enfants. Que s’est-il passé ? « En perdant peu à peu sa famille, elle a aussi perdu le cocon qui l’entourait. Le livre raconte comment elle va en trouver un autre, et se tourner à nouveau vers l’avenir. » Beaucoup d’humanité, donc, dans cette Arche de Margaux. Un peu de son auteur également. « Quand j’écris une histoire, je la vis littéralement. Dans ces moments-là, il peut y avoir un tremblement de terre que je ne m’en rendrais même pas compte ! J’y mets énormément d’émotion, mais aussi de l’humour. » Un investissement qui fait tout le charme de ce roman que Sylvette Faisandier se fera un plaisir de présenter aux visiteurs du Salon du livre de l’abbaye de Saint-Polycarpe, ce dimanche 12 septembre à partir de 10 heures. Une œuvre dont elle parle en effet avec passion, celle-là même qui anime sa plume.
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