La Librairie Arcachonnaise, résumé :
Louise quitte Paris pour Arcachon après une dispute avec son mari et associé Vincent.
Entre la capitale et sa terre d’accueil, Louise séjourne brièvement à Deauville, Saint-Malo et La Roche-sur-Yon.
Après chaque départ de l’une de ces villes, des femmes brunes aux yeux clairs sont retrouvées assassinées et les journaux relient ces meurtres à la disparition inquiétante survenue peu de temps auparavant à Paris d’une serveuse de restaurant aux caractéristiques physiques proches de celles des victimes mais également de Louise.
Louise est-elle en danger ? Qui est l’homme qui la suit depuis Paris ?
Des questions que se pose Clotilde, propriétaire de La Librairie Arcachonnaise.
Extrait :
Elle enfile la seule robe qu’elle ait emportée, chausse ses escarpins rouges et se maquille avec soin. Puis, elle prend l’oursonne dans ses bras. Elle ne peut pas se rendre seule à son dîner d’enterrement de sa vie d’avant, de sa vie d’épouse bafouée. Sa fidèle compagne se doit d’être à ses côtés !
Elle se rend au restaurant de l’hôtel. Au garçon qui lui demande si elle est seule elle répond par la négative.
— Vous voyez bien que nous sommes deux !
Elle montre la peluche en affichant un large sourire. Le serveur ne fait aucun commentaire et installe Louise près d’une fenêtre. Celle-ci place l’ourse blanche sur une chaise, face à elle. Mais sa compagne, trop petite, n’arrive pas à la table. Le maître d’hôtel vient proposer la carte à cette drôle de cliente dont le serveur vient de lui parler.
— Bonjour Madame. Puis-je vous conseiller notre plateau de fruits de mer ? Nous en avons pour une personne. Ils sont assez copieux. Ils peuvent également convenir pour deux personnes si l’une d’entre-elles est dotée d’un petit appétit.
— Vous voulez dire un appétit de peluche ?
— C’est tout à fait cela, Madame.
Louise sourit.
— Ne croyez pas que je sois folle. Simplement, je viens de subir une grave …déconvenue. Et j’ai décidé de transformer cette … déception en chance. Ce soir, j’enterre ma vie d’avant. Vous comprendrez que je ne pouvais pas dîner seule. Cette oursonne est ma seule amie. Ma confidente depuis mon plus jeune âge. Elle a été le témoin de toutes mes grandes décisions. Je conçois que cela puisse désorienter. Vous n’avez qu’à faire comme si elle n’était pas là.
Le maître d’hôtel en a vu et entendu bien d’autres au cours de sa longue carrière. À presque soixante-huit ans, c’est quand même la première fois qu’il sert une peluche à table. Cette cliente lui semble très sensée. Et surtout triste, en dépit de son sourire et de son humour.
— Nous allons commencer par apporter quelques coussins, afin que votre amie et vous puissiez discuter plus aisément. Souhaitez-vous un apéritif ? Oserai-je vous proposer du champagne ? C’est le breuvage idéal en la circonstance. Nous recevons cet élixir directement d’un propriétaire dont l’exploitation se trouve dans les environs de Reims. Il a été primé à plusieurs reprises au salon de l’agriculture de Paris. Je me suis même laissé dire qu’il était servi à l’Élysée lors des réceptions.
— Va pour le champagne ! Vous en parlez très bien. Et puis, vous avez raison. C’est bien la pétillante fantaisie dont j’ai besoin, Monsieur ?
— Édouard, Madame. Pour vous servir.
La presse et les lecteurs en parlent
JOEL –
Depuis que nous nous sommes rencontrés chez Cultura je suis passionné par vos livres dont j’apprécie particulièrement l’écriture. Vous nous faites vivre avec vos personnages, c’est passionnant ! Merci et continuez de nous faire partager vos belles histoires. Je retrouve avec vous mes auteurs préférés, Clavel, Signol. Merci encore et mes félicitations
Marie –
Plongez au coeur de l’enquête et de l’intrigue de la librairie Arcachonnaise ! Un roman policier qui se dévore ! Je recommande vivement !
AlineF –
Suivez Louise jusqu’à Arcachon et menez l’enquête en eaux troubles ! A lire d’urgence !!!
Véronique –
Bonjour, j’ai découvert vos romans depuis maintenant 2 ans et je les ai tous lus. Je suis dans l’attente du prochain. Votre écriture est agréable. Vous lire est un moment de détente. Vos histoires sont écrites avec émotion et tendresse. Merci à vous, continuez d’écrire pour notre plaisir.
André –
Vos livres sont du bonheur à l’état pur. Vos personnages si réalistes sont attachants. On rit avec eux, on pleure de leurs chagrins, on tremble dès qu’ils sont menacés. Et si l’on est un peu triste de les quitter à la fin du livre, on éprouve une merveilleuse sensation de bonheur. On est heureux. Vos livres rendent heureux.
Sylvette Faisandier –
Bonjour André, je vous remercie pour votre commentaire. Je suis très heureuse que mes écrits vous plaisent. Je vous souhaite une belle journée
Fred –
Des personnages attachants, une intrigue originale et une écriture limpide. Impossible de refermer le livre avant le dénouement. Un très bon moment. A lire absolument !
Sylvette Faisandier –
Merci. Alors je vais continuer dans l’intrigue policière.